Chapitre 4 — Chapitre IV<br/><br/>Ce que John Rance avait à dire
Il était une heure quand nous quittâmes Lauriston Gardens. Je suivis Sherlock Holmes au bureau de poste le plus près. Il expédia une longue dépêche. Puis il héla un fiacre et donna au conducteur l’adresse de John Rance.
« Rien de tel que les renseignements de première main, dit-il. Mon opinion est déjà faite, mais il est prudent de chercher à tout connaître.
– Vous m’ahurissez, Holmes ! dis-je. Certainement, vous n’êtes pas aussi sûr que vous le prétendez de tous les détails que vous leur avez fournis.
– Pas d’erreur possible ! répondit-il. La première chose que j’aie remarquée en arrivant là-bas, c’est que les roues d’une voiture avaient creusé deux ornières près de la bordure du trottoir ; or, jusqu’à la nuit dernière, nous n’avions pas eu de pluie depuis une semaine ; par conséquent, les roues qui ont laissé une empreinte si profonde ont dû y passer la nuit dernière. Il y avait aussi la marque des sabots : le dessin de l’un d’eux était net ; le fer était donc neuf. Puisque le fiacre était là quand il pleuvait, et que, d’après Gregson, on ne l’a pas revu dans la matinée, il faut donc qu’il ait amené de nuit ces deux individus.
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