Chapitre 4 — Le Carnet de Croquis
Evelyn
Le manoir semblait encore plus froid aujourd’hui.
Les pas légers d’Evelyn résonnaient faiblement alors qu’elle traversait la vaste étendue de marbre, chaque écho absorbé par un silence anormal. L’air était lourd, presque oppressant, comme si la maison elle-même retenait son souffle. Elle pouvait le sentir dans ses os—le poids des choses non dites, non résolues. En passant devant le bureau de Gabriel, dont la porte était entrouverte, elle entendit le murmure bas de sa voix, régulier, maîtrisé. Des délais. Des chiffres. Son univers de transactions et de précision semblait si éloigné du tumulte fragile et silencieux qui entourait Sophie. Ce contraste la rongeait.
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