Chapitre 4 — Le début de la thérapie

Clara

Je me tenais raide sur le bord du fauteuil beige, les genoux serrés l’un contre l’autre, les mains si fermement nouées sur mes genoux que mes jointures en étaient blanches. Le faible murmure du trafic à l’extérieur semblait battre au rythme du tic-tac de l’horloge accrochée au mur – persistant, délibéré, implacable. Le parfum de lavande flottant dans l’air, censé apaiser, s’imposait à mes sens comme un visiteur importun, sa douceur écœurante ne faisant qu’amplifier mon malaise.