Chapitre 4 — Les Ombres Portées
Camille Darmon
Les premières lueurs du jour révélaient les pierres anciennes de la maison d’Hélène, leurs contours adoucis par l’usure du temps, et les volets bleus, délavés mais toujours pleins de charme. Camille ouvrit les yeux dans une chambre sobre où le silence n’était interrompu que par le cri lointain des mouettes. Ce calme, inhabituel pour elle, apportait un mélange de dépaysement et de réconfort. Pour la première fois depuis longtemps, elle ne ressentait ni tension dans l’air ni le poids d’une présence hostile.
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