Chapitre 4 — L'étau de la DGSE

Alice Duval

Le parfum lourd et familier du cuir et de la fumée envahit les narines d’Alice alors qu’elle poussait la porte du bar "L’Enclave". Ce lieu, discret et hors des radars, était exactement le genre d’endroit où des agents, anciens ou en activité, se retrouvaient pour échanger des informations dans une relative sécurité. Les murs étaient tapissés de bois sombre, usés comme le cuir des fauteuils. Les lumières tamisées projetaient des ombres mouvantes, et une musique jazz s’élevait doucement au-dessus du murmure des conversations. Pourtant, Alice ne pouvait s’empêcher de sentir le poids de regards invisibles.