Chapitre 4 — Ombres et Coups d'Échecs

Le bureau s'étendait autour de moi, tel un mausolée de pouvoir et de contrôle, ses murs en acajou absorbant le son comme un prédateur à l'affût. Le bois verni brillait sous la faible lumière de la lampe de bureau, projetant le visage d’Antonio en clair-obscur. Les reflets argentés de ses cheveux captaient la lumière comme des éclats de glace, son expression aussi inflexible que l’héritage qu’il incarnait. L’air était lourd de l’odeur de cigare et de cuir vieilli, un rappel suffocant de la vie que j’avais héritée.