Chapitre 4 — Rencontres Fortuites

Je ne savais pas pourquoi j’avais décidé de me rendre au parc boisé cet après-midi-là. Peut-être était-ce cette faible lueur de soleil qui perçait à travers les nuages, murmurant de vagues promesses de printemps. Ou alors, c’était peut-être le silence oppressant de ma maison, où chaque bruit semblait rebondir sur les murs impeccablement propres de Donna, comme un écho sournois de tout ce que j’avais perdu. Quoi qu’il en soit, j’ai attrapé mon sweat à capuche, glissé mon porte-clés astronaute dans ma poche, et emprunté les sentiers sans trop y réfléchir.