Chapitre 4 — Le ballon marqué

C’était en fin d’après-midi lorsque je me décidai enfin à déballer le dernier carton que j’avais ramené à Greenhill. Le soleil d’été inondait ma chambre, projetant des rayons dorés sur le parquet usé. La pièce n’avait pas beaucoup changé depuis mon départ pour l’université : les mêmes posters fanés aux murs, la même bibliothèque bancale remplie de romans que je n’avais pas ouverts depuis des années. D’une certaine manière, elle semblait plus petite maintenant, comme si elle ne m’allait plus. Ou peut-être était-ce moi qui ne lui allais plus.