Chapitre 4 — La Tanière

Armando D’Angelo

Armando D’Angelo était assis dans l’obscurité, ses mains fermement agrippées aux accoudoirs d’un fauteuil en cuir, tandis que le feu de cheminée crépitait doucement, emplissant la pièce d’une lueur vacillante. Les braises rougeoyaient faiblement, projetant des ombres mouvantes sur les murs immenses de son bureau privé. Une légère odeur de cigare persistait dans l’air, bien qu’il n’en ait pas fumé ce soir. Cette pièce, son sanctuaire, semblait désormais oppressante, le poids de ses pensées pesant lourdement sur ses épaules.